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Une note salée
Préparation de la rentrée scolaire
Publié dans Le Temps d'Algérie le 31 - 08 - 2009

L'effervescence dans les magasins d'articles scolaires a commencé. Nombreux sont les parents qui se préparent dès maintenant à la rentrée scolaire 2009-2010. Entre articles scolaires, livres et tabliers se balancent les petites bourses des pères de famille qui ne savent plus par où commencer, vu les prix affichés.
Articles scolaires : du simple au plus branché
Les propriétaires des magasins d'articles scolaires commencent à se lécher les babines en voyant défiler chez eux des parents qui achètent malgré le coût élevé. Et ce, par manque de choix. Un cahier de 120 pages, à titre d'exemple, est vendu à 25 DA en moyenne. Ce qui est un prix abordable si l'on se contente d'en acheter une ou deux unités.
Seulement, un élève de n'importe quel niveau a besoin d'une douzaine de cahiers au minimum pour commencer son année, sans compter les protège-cahiers en plastique et les étiquettes, sans parler des registres dont le prix arrive jusqu'à 400 DA et des blocs-notes dont le prix varie entre 260 et 400 DA.
Inutile de faire le compte en multipliant le tout par deux ou trois, parfois plus, vu que la majorité des familles algériennes se composent de plus d'un enfant. N'oublions pas le cartable, cet article scolaire par excellence sur lequel se pose en premier le regard de l'écolier implorant ses parents de lui en acheter un neuf pour cette année.
Si certains parents cèdent aux caprices de leurs enfants en leur offrant des cartables «en vogue» qui ne coûtent pas moins de 2800 DA, d'autres par contre – et ils sont plus nombreux – leur expliquent habilement qu'ils vont devoir réutiliser l'ancien cartable pour cette année.
Afin de ne pas tomber dans ce genre d'embarras, certains parents optent pour les magasins les plus modestes. Ils évitent ainsi les grandes surfaces où l'on vend un taille-crayon à 100 DA et une boîte de six crayons de couleurs à 350 DA, se rabattant sur les articles vendus – très souvent clandestinement – au coin de la rue.

Livres scolaires : le savoir est si coûteux !
Si les magasins privés n'ont pas encore reçu de livres scolaires, les unités étatiques ont commencé depuis longtemps à les vendre. Il y en a même qui n'ont pas fermé durant toutes les vacances. C'est le cas de l'Office national des publications scolaires (ONPS) située à Ziroud Youcef où des parents s'y rendent plus tôt que d'autres dans le but d'éviter les grands «embouteillages» que connaît la rentrée scolaire chaque année.
Abordée par nos soins, une mère de famille nous explique qu'elle n'attend jamais la rentrée scolaire pour que ses enfants aient leurs livres. «Je préfère les acheter ici vu que très souvent les livres scolaires ne sont pas disponibles à l'école», témoigne-t-elle, ajoutant qu'il arrive parfois que l'on «soutire» de l'argent aux élèves sans que ceux-ci aient leurs livres.
Le vendeur, de son côté, nous précise que les prix sont similaires à ceux affichés dans les écoles et qu'ils sont parfois moins chers et nous fait part des prix affichés sur le mur de la librairie. Les prix des livres du cycle primaire varient entre 120 et 250 DA, et ceux des cycles moyens et secondaires entre 110 et 260 DA.
Mais ce qui est important à retenir, c'est que le parent de l'écolier ne débourse pas moins de 2000 DA pour les livres scolaires chaque année, celui du collégien ne dépense pas moins de 3000 DA et celui du lycéen pas moins de 5000 DA. De quoi ajouter un souci de plus à la liste des problèmes financiers souvent vécus par la plupart des parents.
Tabliers : que du bleu et du rose
Seuls les tabliers de couleurs bleue et rose sont mis en évidence dans les magasins de prêt- à-porter pour enfants. Si vous demandez un tablier sans préciser la couleur, la vendeuse vous tend – après vous avoir demandé si c'est pour un garçon ou une fille – un tablier rose ou bleu, selon la demande et pas un autre. D'ailleurs, les autres couleurs n'existent apparemment pas.
Tout le monde le sait : on verra du bleu et du rose colorer les espaces écoliers cette année. Ce qui est, par contre, étonnant, c'est le fait que les prix des tabliers aient augmenté cette année. Le tablier le plus simple est vendu au prix de 850 DA à Alger. S'agirait-il d'une petite coïncidence ou bien d'une hausse liée au fait que les vendeurs ne se soient pas préparés à une telle demande, eux qui ont l'habitude de vendre des tabliers de différentes couleurs ? Il faut dire que la décision du ministère remonte, à peine, à cet été.
Toujours est-il qu'on n'a pas signalé, pour le moment, une pénurie de tabliers. Ce qui est surprenant aussi, c'est que les mêmes tabliers vendus dans les échoppes à Alger sont plus chers que dans les grandes boutiques situées dans les quartiers huppés des hauteurs d'Alger. Pourtant, on a toujours fui ces surfaces «pimpantes», connues pour les prix exorbitants qu'elles affichent.
Les parents devraient, dans ce cas, opter pour une tournée dans la capitale pour comparer les prix afin de réaliser les affaires les plus intéressantes et alléger ainsi les dépenses de la rentrée scolaire, tant redoutées.


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