La présente rentrée scolaire, qui a eu lieu officiellement hier, ne s'est pas déroulée comme sur des roulettes. Premier jour, premières perturbations d'une année qui s'annonce mouvementée, avec la montée au créneau des syndicats qui brandissent la menace de grève à partir du mois prochain. A Tizi Ouzou ville, les élèves de l'école Dali ont eu une journée supplémentaire de congé. C'est les enseignants qui ont mis en exécution leur menace de débrayer dès le premier jour de la rentrée. La raison ? Ils réclament plus de sécurité. Dépourvue de clôture, l'école en question située au quartier les Genêts, est selon quelques enseignants livrée aux extra, ce qui rend l'exercice de leur métier impossible dans de telles conditions. Le directeur de l'éducation de Tizi ouzou s'est rendu hier matin en compagnie des autorités locales sur les lieux. Mais les deux parties, à l'issue d'une entrevue qualifiée d'houleuse, a fini en queue de poisson. Imziziou, dans la localité de Fréha, les élèves n'ont pas non plus rejoints les bancs de leur école. Ils ont été retenus chez eux par leurs parents. Ces derniers, avec le comité de village avaient décidé de boycotter la rentrée pour exiger de nouveau le départ de la directrice de l'école. Cette exigence date de l'année dernière et toutes les promesses faites par les responsables de trouver une solution à ce conflit sont restées vaines. C'est pourquoi ils sont revenus à la charge dès ce premier jour. Toujours dans la localité de Fréha, l'école primaire et le CEM de la ville ont vécu au rythme de la grève. Mais cette fois c'est à l'appel de l'UNPEF. Ce syndicat a faits avoir hier que le mouvement de grève auquel il a appelé a été suivi à 60% à travers la wilaya. Les localités où le taux de suivi a été le plus important sont celles de Fréha, de Yakourène et de Tizi Ghennif.