Lorsque l'on parcourt le recueil de poèsies de Dalila Ameurlaine- Boumghar, récemment édité chez Nounous éditions, on est surpris par tant de prise de conscience et de responsabilité. ses odes pleines d'authenticité et de réalisme plaident pour un monde de paix, d'entraide, de solidarité et de sérénité. «Dans la tourmente du monde», ce titre si expressif relate les atrocités dues à la bêtise des hommes. Il évoque les guerres, la famine, la peur, les tueries mais aussi l'amour dans toutes ses variantes et dans toute son ampleur. La poètesse poussée par sa Muse évoque la violence, l'intolérance et l'injustice. Comme une profession de foi, sa poèsie raconte la vie, la mort, mais aussi l'espérance. De ses échappées nostalgiques, Dalila, qui garde des souvenirs chevillés à des évènements tristes et amers, psalmodie des requiems pour des lendemains meilleurs et enchanteurs. Se peut-il que par des mots on change la face hideuse de ce monde, ne dit-on pas que les mots ont une force sans pareille? toujours est-il que ses odes porteuses d'espoir renferment intensité et véhémence. Ses poèmes sur la Palestine traduisent l'absurdité, la folie et l'injustice des hommes. «Ghaza orpheline du monde, Fille de palestine, Ghaza souvenez-vous ; israël m'a donnée un odieux rendez-vous ; poupées emmitouflées dans un linceul blanc, portées à bout de bras tels des étendards, mon sol vibre au son Allah Akbar, mes enfants, ma mémoire arrachée de mes flancs, leurs canons ont creusé des tranchées de couleur, où le rouge et le noir voisinent avec la peur.» Appréhendant des thématiques diverses, elle dit avec des mots du cœur ce qu'elle ressent comme pour exorciser sa souffrance au regard des problèmes qui secouent le monde. Ce recueil d'odes que l'on lit aisément donne un sentiment de responsabilité à tout un chacun. A lire expressément.