La 14e édition du Festival national de la chanson bédouine et de la poésie populaire de Aïn Tédlès (Mostaganem) a pris fin jeudi soir après trois journées de travaux, sanctionnées par plusieurs recommandations dont l'institutionnalisation de cette manifestation en vue de valoriser la culture et les arts bédouins. Les spécialistes des arts populaires et les artistes ayant pris part à cette rencontre ont estimé que l'institutionnalisation de ce festival est nécessaire pour la sauvegarde et la revivification du riche patrimoine que recèlent les différentes régions du pays. Cette rencontre, organisée par l'APC de Aïn Tédlès, en collaboration avec la Direction de la culture, a également permis aux participants de souligner l'intérêt de la transcription de ce legs culturel pour en assurer la sauvegarde au profit des générations futures. De son côté, une représentante du ministère de la Culture, Mme Moudjeb Fatma-Zohra, a mis l'accent sur le rôle des associations à caractère culturel pour la promotion du patrimoine immatériel et la contribution à la formation des artistes dans le domaine de la chanson bédouine et de la poésie populaire. Selon le commissaire du festival, M. Alem Mohamed Kada, la prochaine édition aura une dimension internationale, avec la participation prévue de 80 poètes et une centaine de groupes bédouins de six pays arabes. Il a rappelé, dans ce sens, que l'édition de 1988 était de dimension maghrébine. Cette 14e édition a été marquée, quant à elle, par la participation de 38 poètes et 18 groupes de chant bédouin, issus de 32 wilayas du pays, qui ont séduit le public par leur talent au cours des déclamations poétiques du genre melhoun.