Le secrétaire général du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) vient de saisir le Premier ministre à propos du retard pris par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à autoriser, conformément à la loi, la tenue du congrès constitutif, condition préalable à l'agrément. Le secrétaire général de ce parti n'est autre que l'ex-candidat à l'élection présidentielle d'avril 2009, Mohamed Saïd. Le premier responsable de ce parti, qui attend depuis mai son agrément, a saisi par le biais d'une lettre le Premier ministre afin d'intervenir pour faire respecter les lois de la République. Ladite correspondance intervient après que le parti ait saisi les services du ministère de l'Intérieur suite à l'expiration des délais d'attente, soit 60 jours. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, quant à lui, a demandé un délai supplémentaire pour achever l'étude dudit dossier. Chose que l'ex-candidat à la présidentielle n'a pas acceptée, justifiant que les textes de lois ne permettent pas un prolongement de délai. Ainsi, et comme base d'argumentation, le parti a demandé au Premier ministre d'agir en vertu de l'article 85 de la Constitution, qui stipule que «le Premier ministre veille à l'exécution des lois et règlements» et «veille au bon fonctionnement de l'administration publique». Après cette correspondance, le parti n'aura qu'à attendre la réponse du Premier ministre pour la tenue de son congrès et pouvoir activer et militer en vertu des lois algériennes.