Le président fondateur de l'Union des parents d'élèves de la wilaya d'Alger (UPE Alger), Salah Amer-Yahia, a réagi au verdict des cinq élèves en question. Dans un communiqué qu'il a rendu public, il a qualifié le verdict «d'atteinte à mineurs et d'abus de confiance», exprimant le désarroi, le désarmement et la désorientation qui envahit le lycée Okba depuis la prononciation du verdict. M. Amer-Yahia a jugé exagéré cette condamnation car les lycéens sont rarement des adultes. Selon lui, l'entière responsabilité incombe au ministère de l'Education. «Le délit, si délit il y a, s'est produit dans l'enceinte d'un établissement public éducatif, à savoir le lycée Okba d'Alger, dont le staff administratif vient encore une fois de se distinguer par des atteintes à mineurs», poursuit le communiqué qui ajoute que le délit revient au chef de cet l'établissement scolaire, cette institution qui a failli à «ses missions, à ses objectifs et aussi à ses devoirs envers les parents» et que la faute de l'élève, de ces élèves, est interne à l'établissement scolaire. Le président de l'UPE d'Alger a précisé que cette affaire relève de la discipline et de son conseil, prévu par la réglementation de l'éducation nationale. Il a précisé, par ailleurs, que l'UPE est à la disposition des «victimes» et de leurs parents doublement victimes «à qui on a tenté de faire haïr le drapeau national et d'en faire des bannis».