La 4e conférence panafricaine sur le développement de la petite enfance (DPE) se tiendra du 10 au 13 novembre à Dakar avec la participation de chefs d'Etat, premières dames, ministres des Finances, de l'Education et de la Santé ainsi que d'experts afin de promouvoir l'extension des programmes pour les jeunes enfants à travers l'Afrique. «Conscients des besoins impérieux de millions d'enfants africains qui vivent dans la pauvreté, de hauts responsables d'Afrique et d'autres régions se réuniront la semaine prochaine à Dakar pour une conférence qui plaidera pour un élargissement des programmes de santé, d'éducation et de protection destinés aux jeunes enfants du continent», a annoncé un communiqué conjoint de l'Unesco, l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) et de l'ONG Save the Children (Sauvez les enfants). Le document transmis à la presse, à précisé que décideurs, experts et pionniers de la question de la petite enfance se pencheront sur les questions relatives à «l'élargissement et l'amélioration rapide des DPE destinés aux jeunes enfants, et en particulier aux plus vulnérables», «le renforcement des politiques d'aide et de protection qui visent les jeunes enfants» et à l'«augmentation des investissements vers les programmes de qualité étendus à plus grande échelle». Cette rencontre qui verra, selon les organisateurs, la participation des ministres de l'éducation, des finances et de la santé en provenance de 36 pays africains sera marquée par la tenue d'un colloque sur «le développement de la petite enfance». Rappelant qu'en dépit de toutes leurs difficultés, les gouvernements africains ont pris conscience de l'importance du «développement de la petite enfance pour la réussite économique et le développement de leurs pays», les initiateurs de ces assises ont constaté qu'en Afrique, «plus de la moitié des 130 millions d'enfants âgés de 0 à 6 ans vivent dans la pauvreté et font face à de multiples difficultés qui entraînent d'importants retards de développement». «Les problèmes de malnutrition, des maladies chroniques et des handicaps» sont parmi les principaux fléaux évoqués par les spécialistes qui s'inquiètent également de la situation des jeunes enfants et leurs mères qui sont «les premières victimes du VIH/sida, du paludisme, des conflits et de l'extrême pauvreté».