Explicitement, indique ce responsable des services des douanes, cette hausse est de l'ordre de 10% des recettes douanières de l'Algérie durant les dix premiers mois 2009. Il est fait état de cette hausse comparativement aux recettes réalisées durant la même période de l'année écoulée où cette institution a réalisé 358 milliards DA. Le centre relevant des Douanes algériennes, précise que cette hausse a été enregistrée malgré la stabilité des importations de l'Algérie autour de 32 milliards de dollars durant les mêmes périodes. Dans une déclaration faite à l'agence Algérie Presse Service, le centre des douanes (Cnis) indique que ces recettes épousent une courbe ascendante et constante. S'agissant de la structure des recettes, les produits des douanes représentant plus de 37% du total des recettes douanières, ont connu une hausse de 15,417 milliards DA par rapport à la même période de référence en passant de 133,83 milliards DA à 149,24 milliards. S'agissant des recettes inhérentes à la TVA, celles-ci, indique encore le Cnis, connaissent une sensible hausse. A ce sujet, affirme-t-on, les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l'importation, qui représentent plus de 60% du total des recettes douanières, sont passées de 212,95 milliards DA à 234,13 milliards DA, en hausse de près de 22 milliards de dinars. Contrairement aux recettes précitées et qui ont connu une hausse, les autres taxes et droits douaniers ont connu des baisses. A ce sujet, les autres droits et taxes de douanes, quant à eux, ont baissé de 2,45 milliards DA passant de 11,14 milliards DA au cours des dix premiers mois de 2008 à 8,69 milliards DA au cours de la même période de cette année, indique le Cnis. Il est expliqué, par ailleurs, que la hausse des recettes douanières, au cours des dix premiers mois de 2009, a été réalisée grâce à l'amélioration du dispositif de contrôle mis en place par l'administration des douanes. Selon les explications du premier responsable de ce centre, Hocine Houri, cette hausse s'explique également par la mise en place du mécanisme du système des valeurs fourchettes, et du renforcement des brigades mobiles des douanes-impôts-commerce. Il est également indiqué que le dispositif de contrôle sera renforcé davantage grâce aux interventions coordonnées avec les autres institutions (ministère du Commerce, Banque d'Algérie et services des Impôts) surtout avec l'entrée en vigueur depuis janvier dernier du numéro d'identification fiscale (NIF) lequel sera soumis obligatoirement au contrôle lors des procédures de dédouanement de marchandises. Aucun dédouanement de marchandises n'est admis depuis cette date sans la présentation du NIF, rappelle-t-on. Parmi la trentaine de bureaux des douanes sur le territoire national, à l'origine de ces recettes, le bureau d'Alger-port, le port sec de Rouïba, le port de Béjaïa, Alger entrepôts, les ports d'Oran et de Skikda, le port sec d'Aïn Taya et l'aéroport Houari Boumediene en sont les principaux renfloueurs. Le centre rappellera que cette hausse a connu une constante depuis 2006, indiquant qu'entre 2006 et 2007 les recettes étaient de l'ordre de 284 milliards passant à 440 milliards DA, soit une évolution de près de 21% et plus de 28% entre 2007 et 2008.