Les revenus de la taxe sur la valeur ajoutée ont atteint 234 milliards de DA. Les recettes douanières sont en hausse. En tout cas, c'est ce qui ressort des chiffres établis par le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis). Lundi dernier, celui-ci a indiqué qu'«en 2009 les revenus ont atteint 392 milliards de DA». Cela représente une hausse de 34 milliards de DA, soit 9.54% par rapport à l'année dernière. A l'époque, la douane avait engendré 358 milliards de DA. Cette hausse a été enregistrée malgré la stabilité des importations de l'Algérie. Ces dernières tournent «autour de 32 milliards de dollars durant les mêmes périodes», a précisé la même source. Cela dit, plusieurs éléments expliquent l'accroissement des revenus. Aussi, une lecture de la structure des recettes s'impose. Les revenus découlant de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l'importation sont passés d'environ 213 milliards de DA à plus de 234 milliards de DA. Ainsi, elles ont augmenté de près de 22 milliards de DA. Pour rappel, cela représente plus de 60% du total des recettes douanières. En outre, les produits des douanes représentant plus de 37% du total des recettes douanières, ont connu une hausse de 15,41 milliards de DA par rapport à la même période de référence en passant de 134 milliards de DA à 149 milliards de DA. Par ailleurs, les autres droits et taxes de douane ont baissé de 2,45 milliards de DA passant de 11,14 milliards de DA au cours des dix premiers mois de 2008, à 8,69 milliards de DA au cours de la même période de cette année. La hausse des recettes douanières, au cours des dix premiers mois de 2009, a été réalisée grâce à l'amélioration du dispositif de contrôle mis en place par l'administration des Douanes. Selon Hocine Houri, «cette amélioration concerne, notamment, le mécanisme du système des valeurs fourchettes, et du renforcement des brigades mobiles des Douanes-Impôts-Commerce». Ce dernier a assuré que le dispositif de contrôle sera renforcé davantage grâce aux interventions coordonnées avec les autres institutions. Il s'agit du ministère du Commerce, de la Banque d'Algérie et des services des Impôts. Ces mesures coïncident avec l'entrée en vigueur, depuis janvier dernier, du numéro d'identification fiscale (NIF). Depuis cette date, aucun dédouanement de marchandise n'est admis sans la présentation du NIF. Au demeurant, une trentaine de bureaux de douanes, à l'échelle nationale, couvrent presque la totalité du montant global des recettes douanières. Parmi ces bureaux figurent ceux d'Alger-Port, Alger-Entrepôts, le port sec de Rouïba, le port de Béjaïa, les ports d'Oran et de Skikda, le port sec de Aïn Taya et l'aéroport Houari-Boumediene. En 2007, les recettes douanières étaient de 344 milliards de DA, en hausse de 27,88%. A ce titre, la TVA à l'importation a été de 261milliards de DA. Aussi, les produits des douanes ont atteint 162,6 milliards de DA. Pour ce qui est de la taxe intérieure sur la consommation (TIC), celle-ci a été arrêtée à 12,2 milliards. Autre source de revenus: les amendes et confiscation avec 1,3 milliard de DA. Enfin, les droits et taxes ont été de1,8 milliard de DA. Il est à rappeler que les recettes douanières ont connu une augmentation constante durant ces trois dernières années. Cette tendance est appelée à être renforcée. En ce sens, le projet de la loi de finances 2010 confirme les dispositions de la loi de finances complémentaire. Lesquelles dispositions confirment l'autorité de l'Etat sur le commerce extérieur 2009. Donc, le transit de marchandises par la douane sera soumis à un contrôle plus strict.