Barack Obama ne prévoit pas d'amener les Etats-Unis au sein du traité mondial interdisant les mines antipersonnel, a annoncé mardi le département d'Etat. Une étude du gouvernement a en effet déterminé que les engagements pris par les Etats-Unis en matière de défense et de sécurité ne pourraient plus être tenus sans ces armes très controversées. «Le gouvernement a procédé a un examen de la question et nous avons décidé que notre politique en matière de mines antipersonnel resterait en vigueur», a déclaré le porte-parole Ian Kelly, à cinq jours de l'ouverture d'une conférence sur ce traité à Carthagène, en Colombie. «Nous avons estimé que nous ne serions plus capables de répondre à nos besoins en matière de défense nationale, ni à nos engagements envers nos alliés, si nous signions cette convention. «Le traité d'interdiction des mines antipersonnel, entré en vigueur le 1er mars 1999, prohibe l'emploi, le stockage, la production ou le transfert de mines antipersonnel. Il a été approuvé par 156 pays, mais les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l'Inde manquent notamment à l'appel.