Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, s'est entretenu jeudi avec les directeurs de l'éducation lors d'une conférence nationale consacrée au dossier relatif au rattrapage des cours après le retard accusé suite à la dernière grève déclenchée par les syndicats de l'éducation. Le ministre a précisé qu'il suivait personnellement le déroulement de l'opération, notamment pour les classes terminales dont les épreuves ne porteront que sur les cours effectivement dispensés. M. Benbouzid a souligné, par ailleurs, qu'une commission nationale de suivi de mise en œuvre des programmes veillera au contrôle et au suivi continus de la progression pédagogique par matière, au niveau de chaque classe et de chaque établissement scolaire, à travers le territoire national. Il a précisé à cet effet que les responsables du secteur de l'éducation veilleront à préserver «un rythme scolaire équilibré et normal en évitant la précipitation et la surcharge». Et ce, de façon à ce que les élèves puissent mieux assimiler et comprendre les cours dispensés. Le ministre a affirmé, également, que son secteur avait mis en place un programme de rattrapage des cours qui s'adapte aux spécificités de chaque établissement scolaire, et ce, en concertation avec les directeurs des lycées, les enseignants, les inspecteurs, les représentants des parents d'élèves et les organisations syndicales. Il a rassuré, à cet effet, que le retard accusé peut être rattrapé. L'orateur a rappelé dans ce sens, la décision de prolonger de deux semaines l'année scolaire 2009-2010 pour les classes terminales sans bouleverser les emplois du temps initialement fixés estimant que cette décision constituait «un facteur supplémentaire qui contribuera grandement à combler le retard scolaire». Cette démarche consiste en le report à une date ultérieure des compositions programmées pour cette semaine pour les classes de troisième année secondaire en vue d'avancer dans les cours qui se poursuivront jusqu'au 25 mai 2010. Le ministère de l'Education engagera, dès la semaine prochaine, des rencontres et des réunions de concertation avec les différents syndicats nationaux relevant du secteur et avec la Fédération nationale des associations de parents d'élèves en vue de bâtir un programme de rattrapage qui sera appliqué à l'échelle nationale.