Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Harraoubia, s'est réuni hier avec les représentants du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Ordre du jour : le régime indemnitaire. «C'est un dossier qui était sur la table des négociations depuis 18 mois», a indiqué Abdelmalek Rahmani, coordinateur du Cnes. «C'est une réunion plutôt technique pour connaître le seuil des augmentations que prévoit la tutelle. Cette dernière est appelée à clore ce dossier qui date de deux longues années. L'enseignant chercheur doit être réhabilité et rémunéré à sa juste valeur», a ajouté notre interlocuteur. Le ministre s'est engagé à mettre en application rétroactive le système indemnitaire suivant les instructions du président de la République faites à l'occasion du lancement officiel de la rentrée universitaire 2009-2010 à partir de Sétif. «Nous voulons que les directives du président de la République concernant la rémunération et l'amélioration des conditions de vie de l'enseignant universitaire, prononcées à Sétif à l'occasion de la rentrée universitaire, soient appliquées sur le terrain», espère Abdelmalek Rahmani. Le Cnes attend également de cette rencontre des réponses du ministre concernant notamment le fonctionnement de l'université ainsi que la gestion de la pédagogie et de la recherche scientifique. Cette rencontre est suivie de la réunion du bureau national du Cnes qui devait évaluer «les avancées des discussions» avec la tutelle et le bilan de la grève de 15 jours entamée durant la deuxième quinzaine du mois de novembre.