n C'est tard dans la soirée de mardi que les élections sénatoriales devant permettre le renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation ont livré leurs résultats au terme d'une lutte ardue entre le FLN et le RND. Il s'agit d'une opération électorale qui se fait au scrutin majoritaire parmi un collège électoral composé d'élus des APC et des APW au nombre de 629 votants. Pour rappel, le candidat qui doit être désigné pour la deuxième chambre pour un mandat de 6 ans doit être membre de l'Assemblée populaire de wilaya et des Assemblées populaires communales. Pour le cas de Sétif, où le duel s'est déroulé entre la formation de Belkhadem et celle d'Ouyahia, les deux partis politiques avaient désigné leurs candidats au terme d'un scrutin électoral organisé au mois de novembre, lors des élections primaires. Le Rassemblement national démocratique, qui a donné sa préférence à son élu local, Boulifène, ancien coordinateur de wilaya du RND, comptait sur le jeu des alliances avec les autres formations politiques et l'esprit de discorde de ces derniers temps au sein de la formation rivale, le FLN. Il s'agissait donc d'une situation qui a ouvert, une nouvelle fois, la porte au jeu des alliances et au jeu de coulisses. Pour le FLN, il s'agit d'introniser son futur sénateur grâce aux arguments que détient son candidat, à commencer par son rôle de président d'APW et la popularité dont il jouit au sein des structures de l'administration locale. Il a fallu donc attendre la fin de la soirée, au terme d'une lutte serrée, pour désigner Lekhal Lamri, futur sénateur du FLN, avec 238 voix face à son concurrent direct, Boulifène Amar du RND, avec 212 voix.