Une délégation du Forum des chefs d'entreprises (FCE), conduite par son président Réda Hamiani, a rencontré, jeudi dernier, pendant plus de trois heures, le Premier ministre Ahmed Ouyahia. La délégation est composée des vice-présidents et des responsables des commissions. Après les heures de travaille où un nombre de chapitre a été évoqué, le président du FCE, Réda Hamiani a dévoilé les grands axes de la réunion. Le président du FCE s'est dit très satisfait de la rencontre avec M. Ouyahia, qui, selon lui, s'est déroulée dans une ambiance conviviale. le Premier ministre, dira-t-il, a montré une capacité d'écoute importante, nous avons débattu des questions liées à l'environnement économique ainsi que des PME et leurs perspectives de développement. S'agissant des points évoqués, le premier responsable du FCE a précisé avoir rappelé les principales propositions du FCE sur le foncier industriel, le financement des entreprises, l'ouverture commerciale et l'investissement d'une manière générale. Il a ajouté qu'une attention particulière a été accordée à la concertation entre les deux parties et que l'ensemble des questions liées à l'environnement économique de l'entreprise et les difficultés rencontrées ont été abordées. Quant aux réponses du premier responsable de l'exécutif, celles-ci ont été à la hauteur des espérances du FCE, selon son président. M. Ouyahia a été attentif et réceptif à toutes les remarques du panel ; il a tenu à expliquer et à présenter la nouvelle politique économique choisie par le gouvernement, avec la volonté d'accorder une place particulière au renforcement des capacités de production de l'entreprise algérienne qui va bénéficier d'une mise à niveau vigoureuse. M. Hamiani fait rappeler que cette mise à niveau va concerner 20.000 PME/PMI sur les cinq prochaines années et une enveloppe importante a été dégagée pour cette opération. Les PME seront également concernées par les gros contrats liés à la dépense publique. Il est prévu aussi, dans ce contexte, selon le Premier ministre, une politique de coopération entre les groupes étrangers bénéficiaires de ces contrats et Les entreprises locales. Pour les contrats de moyenne importance, la priorité est donnée à l'entreprise algérienne dans les appels d'offres.