Les entreprises françaises vont investir 5 milliards de dollars en Algérie dans les années à venir, a annoncé hier, à Alger, le vice-président directeur général du Medef (patronat français) Thierry Courtaigne. Il s'exprimait lors d'une rencontre entre une délégation de 60 membres du Medef conduite par sa présidente Laurence Parisot, en visite de deux jours à Alger, et le Forum des chefs d'entreprises (FCE). De son côté, François Périgot, ancien patron des patrons français, a indiqué que les entreprises françaises «s'inscrivent dans le long terme sur le marché algérien.» Pour sa part, le président du FCE, Réda Hamiani, a affirmé que cette rencontre «doit renforcer la confiance entre nos entreprises et influer positivement sur l'évolution qualitative et quantitative de notre partenariat.» Il a précisé que «partout (à travers le monde) et en raison de la crise économique mondiale, les Etats prennent des mesures qu'ils jugent opportunes pour préserver les progrès accomplis et amortir les incidences engendrées par la crise au plan économique», en allusion à la loi de Finances complémentaire» (LFC) algérienne de 2009. «C'est dans ce contexte que l'Algérie a réagi en prenant un certain nombre de mesures pour limiter les déséquilibres de la balance des paiements», a-t-il ajouté.M. Hamiani a estimé que «l'ouverture du commerce extérieur de l'Algérie doit favoriser le développement des capacités productives nationales et nous avons besoin de réaliser un niveau suffisant d'intégration.» La délégation française devait être reçue par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia notamment les ministres de l'Industrie, Abdelhamid Temmar, et celui des Finances, Karim Djoudi. Quelque 420 filiales françaises sont implantées en algérie, selon le Medef.