Après une brève «accalmie» qui n'aura duré que quelques jours, le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), affilié au Snapap, a décidé de reprendre son bâton de pèlerin pour renouer avec le mouvement de protestation. Il organisera aujourd'hui un sit-in devant le Palais du gouvernement pour exiger «la réintégration sans conditions des enseignants contractuels». Cette décision fait suite, selon le communiqué parvenu à notre rédaction, à la réunion des membres du conseil national du Cnec le 23 décembre. Il s'agit, selon le même document, d'entériner et de mettre en pratique les décisions du conseil national tenu le 2 décembre, à savoir la reprise des mouvements de protestation durant les vacances scolaires. Les rédacteurs du document dénoncent par là même le concours de recrutement des enseignants «dont nous savons qu'il n'est pas basé sur la transparence». Ils relèvent aussi le refus à plusieurs enseignants de participer au concours sous prétexte que leurs diplômes sont incompatibles, alors qu'ils enseignent depuis des années». Les contractuels dénoncent également l'exclusion arbitraire dont sont victimes plusieurs enseignants «pourtant titulaires de contrats annuels», et l'attitude des directeurs de l'éducation qui justifient cette exclusion par une décision du ministère de l'Education datant de 2006. Les contractuels sont décidés à aller jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Le sit-in d'aujourd'hui risque de connaître le même sort que les précédents. Pour rappel, plusieurs sit-in des contractuels prévus devant le ministère de l'Education ont été empêchés.