Les jours se suivent et se ressemblent pour pas moins de 30 000 enseignants contractuels. Le Cnec ne semble pas désarmer, puisqu'il renouera avec la protesta dès aujourd'hui, et ce, à travers deux meetings qui auront pour théâtre les directions de l'éducation de M'sila et Mostaganem. Après les promesses faites par le ministre de l'Education nationale lors du meeting du 18 du mois courant, les enseignants contractuels sont toujours confrontés à un quotidien morose, fait du non-paiement des salaires, et de l'inexistence de la moindre note concernant la réorganisation des examens au niveau des directions de l'éducation, de façon à permettre aux diplômés hors enseignement de participer aux concours, au cas où ils auraient une expérience, comme l'avait signifié le ministre qui, lors de son entrevue avec une délégation de syndicalistes appartenant au CNEC (Conseil national des enseignants contractuels), affilié au SNAPAP (Syndicat national autonome des professionnels de la fonction publique), avait promis de prendre en charge les doléances des contractuels. Alors que les journées passent et se ressemblent pour pas moins de 30 000 enseignants contractuels, le Cnec qui ne veut lâcher prise à aucun moment, renouera avec l'action dès aujourd'hui à 10h30. Ceci à travers deux sit-in qui seront organisés au niveau des directions de l'éducation des wilayas de M'sila et Mostaganem. Cela en prévision d'un sit-in national envisagé par les responsables du Cnec, qui sera tenu à Alger dans le courant de la semaine prochaine. Pour revenir aux salaires impayés, il convient de rappeler qu'à part les enseignants contractuels de la wilaya d'Alger, qui perçoivent leurs salaires à temps, ceux des autres wilayas attendent longtemps avant de percevoir leur paye, alors qu'à Tizi Ouzou et Béjaïa les contractuels n'ont pas reçu le moindre centime depuis trois ans. A priori, le Cnec insiste pour que la tutelle apporte des solutions au problème des congés, puisque les enseignants contractuels ne sont pas rémunérés pendant les vacances d'été alors qu'ils ont travaillé toute l'année.