La commune de Aïn Zaouïa, dans la daïra de Draâ El Mizan, demeure sous l'emprise de décisions partisanes depuis plus de deux mois. Une situation qui met à genoux toute la localité qui aspire à un développement durable et veut bénéficier des projets octroyés par l'Etat. La population de cette commune cri haut et fort et appelle les élus locaux au retour à la raison et à travailler dans l'intérêt de leur commune qui souffre de plusieurs carences. Toutefois, si cette situation perdure, le risque de subir les conséquences de ces intempestifs désaccords des élus locaux s'amplifie au fil des jours en sus le blocage de toutes les délibérations concernant les projets et autres. Pour rappel, le mandat de l'exécutif communal qui siégeait à l'APC de Aïn Zaouïa d'obédience FFS, issu des dernières joutes électorales communales, a expiré il y a deux mois, suite à la tenue d'une assemblée générale entre tous les membres de l'exécutif communal : 4 élus FFS, 1 élu RCD, 4 élus FLN. Rappelons que l'ex-exécutif était composé de quatre élus FFS et d'un élu RCD. Selon nos sources, le P/APC a été le porteur de l'idée de dissolution de l'ex-exécutif pour faire barrage aux intimidations qu'il subissait de la part des trois élus de son parti. L'APC de Aïn Zaouïa a vécu une crise latente depuis un certain temps qui a accouché de la dissolution de l'exécutif communal. Par ailleurs, nos sources ajoutent que la délibération a été bien préparée auparavant, la décision a été décidée dans une séance organisée entre le maire et les autres élus (FLN et RCD), mais sans les trois élus du FFS. Les rivaux du FFS n'ont à ce jour rien fait pour bénéficier du désaccord qui a frappé le groupe siégeant à l'APC. Dans cette histoire, le plus ancien parti de l'opposition risque fort de perdre les rênes de la commune. Cependant, il est bien de préciser que la réinstallation de l'exécutif communal a toute l'allure de perdurer encore. On assistera probablement à une intervention du wali pour apaiser ce quiproquo. Wait and see