A côté du secteur de la santé, celui de l'éducation reste aussi le plus touché par les mouvements de grève depuis la rentrée scolaire. Depuis le début de l'année scolaire, des mouvements de grève sont enregistrés un peu partout pour des raisons différentes. Cette fois, ce sont les enseignants exerçant au CEM Hamida, sis à Boghni, qui sont entrés en grève illimitée depuis le 3 janvier en cours. Ils ont entamé cette grève suite à la sourde oreille qu'ont observée les responsables concernés quant à la prise en charge effective de leurs doléances, qui se résument entre autres à la délocalisation de l'arrêt des fourgons implanté près de l'école, la réalisation d'une clôture pour cet établissement et l'amélioration des conditions de travail au sein de l'école qui souffre de la promiscuité. Les enseignants ne veulent plus lâcher prise et comptent aller jusqu'à la satisfaction de leurs revendications qui sont légitimes. Cependant, il est utile de signaler que les parents d'élèves commencent à avoir peur des conséquences que peut engendrer cette grève qui n'a pas l'allure de s'estomper, d'autant plus que le bras de fer engagé entre les deux parties, responsables concernés et enseignants, s'accentue davantage. La direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou doit réagir de manière à ce que le problème soit résolu et permettre ainsi aux collégiens de poursuivre leurs cours dans des conditions normales. Ces derniers risquent de subir à la fin de l'année une surcharge de programme et l'accumulation d'heures de travail. Le recours à ce type d'actions, bien qu'elles soient porteuses de conséquences parfois désastreuses, semble être la seule voie pour se faire entendre.