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La chambre d'accusation prononce le renvoi à une date ultérieure A propos des demandes de liberté formulées par les 7 inculpés dans l'affaire Sonatrach
Encore une fois, la chambre d'accusation, qui devait, après examen, se prononcer sur les demandes de liberté provisoire formulées par les 7 inculpés, a renvoyé cet examen à une date ultérieure. Au début du mois en cours, la même chambre, qui devait statuer sur les pourvois allant à l'encontre de la décision du juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed relatives à la mise sous contrôle judiciaire des sept prévenus poursuivis dans le cadre de l'affaire Sonatrach, avait prononcé le renvoi. Il est à souligner qu'un délai de 20 jours est concédé par la loi à la chambre pour se prononcer. En dépit des plaidoiries des avocats, la chambre d'accusation a décidé de renvoyer l'examen des demandes en question sans avancer de date précise. Maître Bourayou indique sans plus de précisions que «l'affaire n'a pas été évoquée», ce qui nous conduit à croire que la décision devrait être rendue dans les prochains jours par la chambre d'accusation. Il faut savoir, indiquent des sources judiciaires, que «tant que les 20 jours impartis par la loi ne se sont pas écoulés, la chambre d'accusation se réserve le droit d'user de ce délai et refuser de donner une réponse aux demandes en question». Faut-il rappeler que c'est en début du mois que la chambre d'accusation a validé et confirmé la décision du juge d'instruction, en maintenant en détention les sept prévenus, à savoir Belkacem Boumedienne (chargé de l'activité amont exploration et production), les deux enfants de Mohamed Meziane (PDG de Sonatrach) et un de leurs associés, un entrepreneur privé, Ali Smaïl Réda Djaâfar, Benamar Zenasni (chargé de l'activité transport par canalisations TRC), Hachemi Meghaoui (ancien PDG du CPA), son fils ainsi que deux vice-présidents de Sonatrach. Il sied de souligner que pas moins d'une quinzaine d'avocats, dont maître Bourayou, constituant la défense persistent dans leurs plaidoiries afin d'obtenir la mise en liberté des autres inculpés mis sous contrôle judiciaire, dont le PDG Mohamed Meziane et un de ses vice-présidents, impliqués dans ce qui convient d'appeler «l'affaire Sonatrach» et relative à des marchés de gré à gré passés entre la société algérienne Sonatrach et un groupement algéro-allemand de matériel de sécurité et de surveillance.