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«La véritable menace dans la région du Sahel provient du terrorisme» Affirmant que l'Algérie a toujours été préoccupée par la stabilité des pays voisins, Messahel affirme :
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a affirmé à la télévision nationale Canal Algérie que la véritable menace dans la région du Sahel provient du terrorisme. L'invité de la télévision a appelé les pays voisins à renforcer, sur le plan bilatéral, la coopération dans les domaines notamment judiciaire et d'échanges d'information pour lutter efficacement contre ce phénomène. «Aujourd'hui, il y a une menace sérieuse, contrairement à ce que pensaient nos voisins. L'initiateur de ce projet était beaucoup plus préoccupé par le règlement des rebellions touareg dans les deux pays voisins, le Mali et le Niger, et nous dès le départ on avait dit à nos voisins que la menace était réellement le terrorisme et ses connexions : le banditisme, la migration clandestine et le trafic de drogue», a-t-il expliqué. Il a appelé à créer «des synergies dans tous les pays voisins et, surtout, une responsabilité de chacun d'entre nous à lutter efficacement contre le phénomène du terrorisme». M. Messahel a souligné, en outre, que la stabilité des pays du voisinage, que ce soit la Mauritanie, le Mali ou le Niger, «fait partie de la stabilité de toute la région», affirmant que «l'Algérie a toujours été préoccupée par la stabilité des pays voisins». A la question sur la demande africaine de la réforme du Conseil de sécurité, M. Messahel a rappelé que l'Algérie figure parmi les pays ayant été rédacteurs de la résolution qui réaffirme la revendication africaine de deux postes permanents avec droit de veto et 5 postes non permanents. «L'Afrique est le seul continent qui demeure uni autour de cette position», s'est-t-il réjoui, appelant à préserver cette cohésion. S'agissant de la question des conflits en Afrique, le ministre a affirmé que «l'Afrique doit prendre elle-même le leadership en matière de règlements des conflits. Il doit y avoir aussi un agenda commun pour les acteurs internes et de voisinage et pour ceux internationaux». Interrogé sur le partenariat Afrique-G8, M. Messahel a indiqué que les pays africains auront, avant le sommet du G8 et le groupe des 5+3 (les initiateurs du Nepad, dont l'Algérie, plus le président du comité de coordination du Nepad, le président en exercice de l'UA et le président de la Commission de l'UA), une réunion du forum sur le partenariat Afrique pour faire une évaluation depuis dix ans. «Ce sera une occasion de voir quels ont été les engagements du G8 en direction de l'Afrique pour l'accompagner dans son processus de développement», a indiqué M. Messahel.