Le projet d'assemblage de véhicules de type Renault que le constructeur français compte lancer dans un proche avenir en Algérie est un investissement bien fondé qu'il ne faudrait en aucun cas inscrire dans la rubrique des spéculations. Pour preuve, il a été confirmé jeudi par Patrick Pelata, directeur général délégué du groupe Renault. Ce dernier a affirmé que même si rien n'a été conclu avec les autorités algériennes, les discussions par rapport à ce projet ont toutefois bien avancé. Lesquelles discussions engagées pour rappel depuis le mois d'octobre 2009 sont parrainées, pour ce qui est de la partie algérienne, par Adelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement. Le fait même que les négociations ont abouti à un stade avancé pour paraphraser les propos de Patrick Pelata, celles-ci devraient donc se traduire par un accord qui sera ratifié solennellement par les deux parties dans les quelques jours. L'accord en question inclura en son sein la construction par Renault d'une usine de montage portant sur la production de 50 000 véhicules par an. La future manufacture sera localisée dans la zone industrielle de Rouiba, dans la périphérie ouest d'Alger. Il faut en outre préciser que le directeur général délégué, Patrick Pelata, est le premier à s'exprimer officiellement au sujet du projet d'investissement que compte engager le constructeur Renault en Algérie. Le même responsable précisera aussi que les véhicules qui seront montés en Algérie seront destinés au marché local et «non pas à l'exportation», a-t-il soutenu. Il précisera par la suite que Renault est la marque qui détient quelque 25% du marché de vente de véhicules dans notre pays. Ce qui est déjà une part non négligeable compte tenu de la panoplie de concessionnaires automobiles opérant dans le marché algérien. Le projet d'investissement de Renault en Algérie sera mis en œuvre de concert avec la société algérienne Snvi, spécialisée dans la construction des véhicules industriels. En vertu des dernières mesures introduites par les autorités algériennes en matière d'investissement étranger, la Snvi aura une participation de l'ordre de 51% alors que 49% seront détenus par Renault.