Le directeur général délégué de Renault, Patrick Pelata, a confirmé hier que le constructeur automobile avait « un projet » d'usine en Algérie, ajoutant que ce n'était « pas conclu », en marge de la présentation des résultats du groupe. « C'est un projet, ce n'est pas conclu », a déclaré M. Pelata à des journalistes. « C'est bien avancé, mais ce n'est pas conclu » et « tant qu'une négociation n'est pas conclue, il n'y a rien à dire », a-t-il dit. L'usine viserait à produire « une grande partie de ce que l'on vend » en Algérie, a-t-il ajouté. Il a expliqué que l'objectif était d'éviter les taxes élevées d'importation qui existent en Algérie et que Renault, qui réalise 25% de parts de marché dans ce pays, a « des volumes suffisants pour faire une usine ». « Ce n'est pas pour faire des réexportations », a dit M. Pelata. Dans son édition de mercredi, le quotidien Le Monde affirmait que Renault envisageait la construction d'une usine dans la banlieue d'Alger, à Rouiba, capable de produire 50 000 véhicules par an.