Le directeur général délégué de Renault Patrick Pelata a confirmé jeudi que le constructeur automobile avait "un projet" d'usine en Algérie, ajoutant que ce n'était "pas conclu", en marge de la présentation des résultats du groupe. "C'est un projet, ce n'est pas conclu", a déclaré M. Pelata à des journalistes. "C'est bien avancé, mais ce n'est pas conclu" et "tant qu'une négociation n'est pas conclue, il n'y a rien à dire", a-t-il dit. L'usine viserait à produire "une grande partie de ce que l'on vend" en Algérie, a-t-il ajouté. Il a expliqué que l'objectif était d'éviter les taxes élevées d'importation qui existent en Algérie et que Renault, qui réalise 25% de part de marché dans ce pays, a "des volumes suffisants pour faire une usine". "Ce n'est pas pour faire des réexports", a-t-il dit. Dans son édition de mercredi, le quotidien Le Monde affirmait que Renault envisageait la construction d'une usine dans la banlieue d'Alger, à Rouiba, capable de produire 50.000 véhicules par an. Le constructeur automobile français a annoncé jeudi une perte nette part du groupe de 3,125 milliards d'euros en 2009. En 2008, Renault avait enregistré un bénéfice de 571 millions d'euros. La moitié des pertes (1,56 milliard) de 2009 provient des entreprises associées (Nissan, Volvo, Avtovaz).