«Ce qu'il faudrait relever en une année après l'apparition du quotidien Le Temps d'Algérie, c'est plutôt le fait que ce quotidien d'information a réussi à se prévaloir de sa propre identité. Ce qui est considéré d'ailleurs comme un acquis important dans la mesure où l'on retrouve bel et bien des journaux qui ont quinze ans d'existence mais qui n'arrivent toujours pas à définir leur propre identité. C'est pourquoi je considère qu'un journal qui a une identité a déjà gagné la bataille. L'autre bataille pour un quotidien d'information c'est celle de s'assurer un lectorat. Chose qui se fait dans la durée. Les lecteurs ne vous signent jamais d'entrée un chèque à blanc. C'est avec le temps que les gens vous font confiance et que l'on constitue un lectorat. Cela dit, je considère tout de même qu'après une année, l'essentiel a été fait. Quand vous prenez Le Temps d'Algérie vous comprenez très vite qu'il y a une image et une ligne éditoriale qui est bien précise.»