Les Etats-Unis d'Amérique ont cette ambition de faire de l'Algérie un partenaire privilégié dans le sillage de leurs relations avec le monde arabe. Une telle volonté maintes fois énoncée solennellement par différents responsables du département d'Etat américain lors de leurs visites successives à Alger vient d'être une nouvelle fois mise en valeur par M. Elias Zerhouni, envoyé scientifique du président Obama, en déplacement officiel en Algérie depuis le 6 du mois courant. «Je suis porteur d'un message d'amitié de la part du président américain aux officiels algériens», n'a cessé de répéter l'éminent scientifique Elias Zerhouni lors de la conférence de presse qu'il a tenue hier au niveau de la faculté de médecine d'Alger. Cela dit, la lune de miel entre Alger et Washington a été quelque peu éclaboussée du fait de l'inscription de l'Algérie sur la très controversée liste noire des pays dont les ressortissants sont soumis à des mesures de contrôle draconiennes. Questionné à ce sujet, le professeur Zerhouni a affirmé «qu'il n'existe aucune intention de la part des officiels américains quant à discriminer l'Algérie ou les algériens» a-t-il indiqué. Quoique les questions d'ordre sécuritaire ne relèvent pas de son domaine, le professeur Zerhouni a tout de même fait savoir que le fait que l'Algérie soit toujours inscrite dans la fameuse «blacklist» est d'après lui «une situation qu'il faudrait corriger d'une manière fraternelle». Il ira même jusqu'à évoquer Mme Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, selon laquelle cette inscription décrit juste une mesure sécuritaire et ne revêt «aucune attention inamicale» de la part des USA à l'égard de l'Algérie.