Les élèves qui résident dans les quartiers isolés relevant de la zone de Aïn El Bey revendiquent le droit au transport scolaire. Des dizaines d'élèves des trois paliers, surtout ceux du primaire, affrontent, quotidiennement, les dangers de la route. Pour se rendre à leur établissement scolaire, les élèves, qui habitent dans les quartiers de Madani, de Belahrach et de Belkhouane, sont obligés de traverser une route où des milliers de véhicules circulent, tout au long de la journée, à vive allure. Un danger certain pour les enfants scolarisés. Les parents des élèves en question sont inquiets, à cause des dangers de la route. C'est un problème, qui, d'un côté menace la vie de leurs enfants et de l'autre, peut entraver leur scolarité. «Par mesure de sécurité, je suis contraint d'accompagner, à pied, chaque matin, mes deux enfants jusqu'à leur école. Nous traversons une route classée dangereuse, d'autant qu'elle enregistre un grand trafic, avant d'atteindre leur établissement scolaire», expliquera Mohamed, un parmi les dizaines de parents angoissés. Ces derniers interpellent les pouvoirs publics pour mettre fin à ce problème. «Les services concernés doivent résoudre ce sérieux problème. A l'instar de mes voisins, je suis forcé de guider mes enfants scolarisés jusqu'à leur école, avant de me diriger vers mon lieu de travail. Ainsi, mon nom figure, souvent dans la liste des retardataires», se plaît Salah, fonctionnaire dans une entreprise, située dans la commune d'El Khroub. Les parents d'élèves, qui veulent une solution rapide à ce problème, proposent la réalisation de dos-d'âne, alors que les autres optent pour l'inscription d'un projet relatif à la construction d'une passerelle. «Certes, le délai de réalisation d'une passerelle n'est pas court, mais elle est plus sécurisante», soulignera un parent d'élèves. Notons, que les problèmes liés à l'absence du transport scolaire ont été posés à plusieurs reprises par les parents d'élèves, mais les solutions tardent à venir. «Nos angoisses, liées au manque de transport scolaire, ne datent pas d'hier. Elles remontent à des années. Les parents d'élèves posent ce problème à chaque rentrée scolaire, mais les concernés font souvent la sourde oreille. Nous demandons un bus pour assurer le ramassage scolaire de nos enfants. Est-ce trop demander», s'interrogea un parent d'élève vexé. «Mes enfants sont exposés, durant l'année scolaire, au danger des accidents de la route. Je demande l'intervention, le plutôt possible, des services concernés, pour que tous les élèves soient à l'abri des dangers de la route», rétorquera un père de trois enfants scolarisés. En attendant l'octroi d'un véhicule de ramassage scolaire ou la réalisation d'une passerelle, les élèves continuent de subirent les dangers de la route.