Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a estimé que les conditions de vie «épouvantables» dans les bidonvilles constituaient une violation des droits de l'homme. «Les conditions de vie dans les bidonvilles sont une violation des droits de l'homme», a déclaré M. Ban dans un message adressé aux participants à la 5e session du Forum urbain mondial qui s'est ouvert lundi dans la mégalopole brésilienne de Rio de Janeiro. Le forum a été créé par les Nations unies pour étudier les effets de l'urbanisation rapide sur les communautés, les villes, les économies et le climat. Sa première réunion a eu lieu à Nairobi, au Kenya, en 2002. Le secrétaire général a noté qu'on estime que 22 millions de personnes dans les pays en développement ont réussi à quitter annuellement les bidonvilles lors de la décennie passée, «mais que ce succès n'est pas suffisant pour avoir un impact sur la réduction de la pauvreté urbaine», a-t-il averti. Selon l'Agence des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat), le nombre de personnes vivant dans des bidonvilles est passé de 777 millions en 2000, à près de 830 millions en 2010.