L'Opéra de Sydney, le front de mer de Hong Kong et le mémorial d'Hiroshima ont tour à tour été plongés dans l'obscurité hier pour l'opération mondiale «Une heure pour la planète» (Earth Hour) destinée à promouvoir la lutte contre le réchauffement climatique. A Sydney, les sirènes des ferries du port ont retenti pour donner le signal du «black-out» qui a débuté à 20h30 locales (09h30 GMT), tandis que les immeubles de bureaux et des millions de foyers australiens étaient plongés dans le noir. Cette année, près de 4000 villes dans 125 pays, contre 88 l'an dernier, participent à l'événement organisé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), soit un nombre record de participants quelques mois après les résultats décevants du sommet de l'ONU à Copenhague. «Du Brésil à l'Amérique, au Canada, jusqu'à l'Australie, au Japon, à l'Inde, c'est toute une mosaïque de pays qui participent cette année», s'est félicité le principal responsable de l'opération, Andy Ridley. Cette opération, née à Sydney en 2007, survient trois mois après l'échec du sommet sur le climat de Copenhague. Un accord a minima fixe comme objectif de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète mais reste très évasif sur les moyens d'y parvenir, ne donnant aucun objectif chiffré à court terme (2020) ou moyen terme (2050).