Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Développement des infrastructures et amélioration de l'environnement économique et social Le quinquennat 2010-2014 doté d'un budget de 300 milliards de dollars
En dépit des conjonctures difficiles qu'a traversées le pays durant les vingt dernières années, l'Etat n'a, en réalité, jamais renoncé à ses ambitieux projets d'investissements. La crise du pétrole de la moitié des années 1980, et la spirale de violences qui ont ensanglanté l'Algérie, ont certes les programmes de développement dont a cruellement besoin le pays mais, avec le retour de la paix, l'Etat a de suite engagé nombre de programme d'investissements publics et ce, dans tous les secteurs. Leur volume a atteint entre 2004 et 2009 l'équivalent de 150 milliards de dollars. Une somme qui sera doublée pour la réalisation des programmes inclus dans l'actuel quinquennat 2010-2014. En effet, l'Etat a annoncé officiellement la libération d'une enveloppe budgétaire de près de 300 milliards de dollars. Cette formidable mobilisation de ressources s'inscrit dans la poursuite des efforts de développement multisectoriel engagés depuis le début des années 2000. En fait, il s'agit d'assurer, à travers un ensemble d'actions soutenues, d'assurer la pérennité de la politique nationale de justice sociale et de solidarité. Ce n'est pas sans raison en effet que les membres du gouvernement, dans chacune de leurs interventions publiques, mettent l'accent sur la nécessité de poursuivre les efforts pour la promotion des secteurs dont ils ont la charge en veillant, en particulier, à résorber les retards constatés dans quelques régions pour un développement harmonieux et équilibré du pays. Globalement, le budget affecté au quinquennat en cours se traduira par la poursuite des actions de développement au profit de l'ensemble des régions. Quatre axes sont retenus : au plan social, une priorité absolue sera accordée au logement qui bénéficiera de près de 16% des ressources globales. La mise à niveau des transports nécessitera, quant à elle, 13% de ces ressources tandis que les travaux publics se verront accorder une dotation budgétaire de l'ordre de 15%. Le reste sera investi dans la modernisation et la diversification de l'économie nationale, à travers le développement des principales branches de l'industrie, la modernisation de l'agriculture, l'exploitation rationnelle des ressources minières et naturelles et la promotion des activités tertiaires. L'objectif immédiat du présent quinquennat est d'améliorer l'environnement de l'entreprise et, en même temps, les conditions de vie du citoyen. Raison qui explique l'orientation des dépenses en direction de la consolidation des infrastructures de base du pays. La construction de routes, de chemin de fer mais aussi de barrages, de nouvelles centrales électriques et d'infrastructures sociales diverses contribuera à atténuer la pression constatée sur l'ensemble de ces secteurs.