Les employés de la société des courses montent au créneau. Après le regroupement des employés, mardi dernier, devant l'hippodrome du Caroubier pour décrier «la gestion aléatoire du premier responsable», près d'une centaine de personnes ont observé un sit-in jeudi dernier devant le ministère de l'Agriculture. C'est devant le dispositif de sécurité présent que les employés se sont calmement regroupés vers 9h au siège du ministère de l'Agriculture à Alger. Une plateforme de revendications mettant en évidence la situation désastreuse de la société devait être remise aux premiers responsables du ministère qui, «malheureusement, étaient absents», a déploré M. Boucenna, SG du syndicat, qui a indiqué que «le SG de l'UNPA, M. Alloui, a été informé de notre action». Ce n'est que vers la mi-journée que les employés, déçus «mais pas découragés» se sont dispersés non sans promettre de revenir à l'assaut «jusqu'à satisfaction de leurs revendications». Il faut souligner que ces derniers agissent sous la houlette de leurs syndicalistes qui ont exprimé leur résolution d'aller au bout de leurs revendications. A ce titre, nous indique un des syndicalistes, «il faut que le ministre tranche dans cette affaire car les employés dont la grande majorité sont pères de famille n'ont pas perçu leur rétribution faute de signature de la part du directeur dont nous avons demandé le départ». Les employés précisent que «le même sit-in sera réitéré jusqu'à faire bouger la tutelle devant la situation grave qui tend dangereusement vers le chaos et, probablement, vers un imminent dépôt de bilan». Dans la plateforme de revendications devant être remise à la tutelle, les syndicalistes appuyés par les employés tentent «d'attirer l'attention des responsables sur le statu quo quant à leur mouvement de revendications», dont la plus importante «est de procéder au remplacement du directeur général, qui est à l'origine de la situation dramatique que vit la Société des courses». Les employés ont exprimé leur colère vis-à-vis de la gestion du premier responsable, lequel a été interdit d'accéder à son bureau lors d'un premier mouvement de protestation qui s'est tenu mardi dernier. Pour notre part, toutes les tentatives visant à recueillir les avis des responsables du ministère, mais également du SG de l'UNPA, M. Alloui, ont été vaines.