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La direction menace de recourir à la justice
Alors qu'elle reconnaît que la paralysie du transport est «importante»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 05 - 2010

Loin d'être dissuadés par «les menaces» de la direction de la SNTF, les cheminots qui observent une grève depuis dimanche campent sur leurs positions en décidant de reconduire leur mouvement qui a déjà sérieusement paralysé le secteur à l'échelle nationale. La direction de la SNTF, qui a minimisé l'impact de la grève décidée par des syndicalistes qui se sont démarqués de la fédération des cheminots de l'UGTA, ne compte également pas rester les bras croisés et s'inscrit dans un bras de fer qui risque d'envenimer davantage la situation, les voies du dialogue n'étant pour l'heure pas priorisées.
En effet, dans une note adressée au personnel, la direction des ressources humaines de la SNTF, qui «enregistre avec amertume» l'arrêt de travail, décrète la grève «illégale» et somme les grévistes de reprendre immédiatement le service, auquel cas le recours aux mesures prévues par la loi en pareille circonstance est inévitable.
La direction considère qu'au regard de la loi 90-02, modifiée et complété par la loi 91-27, la grève ainsi observée est illégale car ne respectant pas les procédures, notamment le dépôt de préavis et l'approbation de la décision de recourir au débrayage en assemblée générale et une conciliation devant l'inspection du travail.
Or, selon les syndicalistes, «il n'y a jamais eu de réunions de conciliation». La direction estime par ailleurs que «cette situation préjudiciable tant à l'intérêt général qu'à celui des travailleurs ne saurait être tolérée». Dans une déclaration au Temps d'Algérie, le directeur des ressources humaines, Noureddine Dakhli, affirme que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur.
«Des mises en demeure sont adressées aux grévistes et s'ils ne reprennent pas le travail, ils vont répondre de leurs actes devant les tribunaux», menace-t-il, estimant qu'aucune des étapes prévues par la loi dans ce genre de mouvement n'a été respectée. «Il n'y a même pas de service minimum», se désole-t-il, révélant que ses services essayent tant bien que mal de l'assurer en attendant que les grévistes reviennent à la raison. Interrogé sur l'ampleur de la grève, notre interlocuteur qui n'a pas donné de chiffres précis reconnaît qu'au deuxième jour (hier ndlr), «la paralysie est importante».
Il affirme que ses services se réunissent avec les partenaires sociaux (fédération des cheminots de l'UGTA) pour au moins assurer le transport des voyageurs et des marchandises. Lorsque nous lui rappelons que les grévistes sont affiliés à la même fédération et que même des membres fédéraux font partie des grévistes, le DRH se contente de répondre qu'il y a toujours des représentants de la fédération avec lesquels la direction se réunit.
L'UGTA accusée par les cheminots grévistes de les «avoir laissé tomber», n'ayant pas défendu leur cas lors de la signature des conventions collectives de branche adopte pour l'instant un profil bas. Nos multiples tentatives de joindre les responsables sont restées presque vaines, si ce n'est cette sentence de M. Aït Ali : «Je ne m'occupe pas des cheminots pour l'instant.»


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