La réunion qui devait regrouper les chefs de file des syndicats autonomes confédérées au sein de la CSA (confédération des syndicats algériens), prévue dans la journée d'hier, a été finalement reportée à une date non encore indiquée, et ce pour des raisons d'indisponibilité de quelques-uns des patrons de syndicat constituant cette confédération. Cette première entrevue entre les quatre syndicats regroupés au sein de la confédération, (SNPSP, SNPSSP, CNAPEST et UNPEF) se devait de permettre aux responsables de ces syndicats de tracer une feuille de route commune pour un programme d'action par lequel la CSA «activera à la consécration du principe de la solidarité syndicale d'une part, et à l'utilisation de tous les moyens légaux pour la satisfaction des revendications d'autre part». Comme s'y sont assignés les responsables des quatre syndicats qui y sont affiliés, et ce, lors de leur réunion survenue le 19 avril dernier qui a vu la naissance officielle de la confédération. La CSA, dont les portes sont grandement ouvertes pour toute formation syndicale autonome, se veut être un espace approprié, pour «dénoncer vigoureusement les mesures arbitraires prises par le gouvernement à l'encontre des praticiens de la santé publique et des travailleurs de l'éducation telles que les ponctions sur salaire et les menaces de licenciement». Des mesures qui ont étouffé dans l'œuf les deux mouvements de protestation qui se sont élevés au sein des deux secteurs pour que naisse la CSA afin de mieux porter les revendications des travailleurs des deux secteurs. Des revendications qui se résument dans la révision des statuts particuliers des praticiens spécialistes et des généralistes de la santé publique ainsi que la compensation des anomalies constatées dans le statut particulier des corps de l'éducation nationale, dont la CSA fait l'une de ses priorités dans son combat qui condamne toute atteinte au libre exercice du droit syndical et du droit de grève.