Le développement dans la commune d'Ighil Ali (93 km au sud de Béjaïa) est assujetti surtout à la disponibilité des assiettes foncières relevant du domaine privé de l'Etat, qui y font vraiment défaut. Cela influe négativement sur les projets que compte réaliser l'APC, car il faut, pour chaque projet, chercher un lopin de terrain pour le «pondre», ce qui n'est pas évident. La construction d'une quarantaine de logements sociaux est suspendue pour le moment à cause de ce problème d'indisponibilité des terrains. C'est toujours le même problème qui revient pour l'implantation de tel ou tel projet, ce qui fait que les choses stagnent toujours dans cette commune qui, faut-il le rappeler, est constituée d'un relief accidenté, raviné, fait de collines et de précipices profonds. Les autorités locales, faute de terrains, procèdent des fois à des récupérations de terrains «dans la douleur», à l'exemple de l'école des sœurs blanches qui a été démolie et sacrifiée sur l'autel du développement pour ériger aux lieu et place le siège de la sûreté urbaine, qui est parachevé actuellement. C'est dire que tout pas de l'avant pour cette municipalité qui demeure tributaire du foncier, ce qui est difficile et onéreux pour l'APC d'Ighil Ali.