Le cycle des rencontres entre le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière se poursuit avec une deuxième réunion qui s'est terminée hier tard dans la soirée, et qui a regroupé les praticiens de la santé publique, le SNPSP de Lyes Merabet et les représentants de la tutelle. Rien n'a pour l'heure filtré au sujet des deux premières rencontres. Si les rencontres se déroulent comme prévu à huis clos avec chacune des entités syndicales du secteur, selon le programme établi par la tutelle, il était impossible cependant de joindre, hier, les représentants du SNPSSP qui a ouvert, dimanche, le bal des réunions ou encore du SNPSP, pour avoir de plus amples détails sur le contenu des négociations ou encore sur de probables «acquis» consentis par la tutelle qui s'est engagée, rappelle-t-on, à prendre en charge de manière sereine les revendications de l'ensemble des syndicats. Même silence du côté de cette dernière (la tutelle), dont le service de communication était aux abonnés absents durant la journée d'hier. De sources proches de la tutelle, l'on apprend cependant qu'une commission mixte a été installée dimanche, chargée de plancher sur l'ensemble des revendications syndicales. La même source croit savoir en outre que le ministère a souhaité «unifier» la communication. «Il est préférable de ne rien révéler pour l'instant tant que les réunions se poursuivent», déclarent nos sources, qui précisent que ce ne sera qu'à l'issue de la série des rencontres qu'un bilan sera dressé et rendu public. La nouvelle stratégie d'Ould Abbas dans son rapport avec les partenaires sociaux est diamétralement opposée à celle de son prédécesseur qui a été accusé de faire dans «la sélection». Ould Abbas qui s'est proposé d'être le représentant de tous les praticiens de son secteur auprès du gouvernement, l'avocat qui défendra leur dignité, veut instaurer un «dialogue national». Mais ce dernier commence déjà par un «black-out» sur l'information.