Les commerçants activant dans le marché de proximité de la cité Smaïl Yefsah, dans la commune de Bab Ezzouar, réclament une opération de réaménagement de cette structure. En effet, ce marché est déserté par ces occupants confrontés à de multiples désagréments comme le manque d'aménagement, l'absence de sécurité et la cherté des loyers. Le marché implanté au sein de la cité Smaïl Yefsah, et qui compte 8602 logements, a besoin d'une opération de réhabilitation, comme le demandent les marchands concernés. Cet état de fait, qui s'ajoute à d'autres désagréments, a poussé ces derniers à quitter les lieux. Après à peine une année d'activité dans ledit marché qui a ouvert ses portes en 2008, ils ont décidé de mettre fin à leur activité. Selon certains commerçants, les conditions dans lesquelles ils exercent leur activité sont loin de répondre à leurs besoins y compris l'absence de sécurité. «Le marché est moins fréquenté par les clients justement à cause de cela», explique Salah, un commerçant qui a évoqué que plusieurs actes de vol ont été commis. Ce qui a fait fuir la clientèle par peur d'éventuelles agressions. Leur désertion est motivée par ailleurs par l'absence d'aménagement. En effet, le marché en question n'a bénéficié d'aucune opération de réfection. «Les étals étaient non seulement mal faits, mais entourés d'un mur fragile qui peut s'effondrer à n'importe quel moment», a souligné notre interlocuteur qui a cité aussi le problème de l'exiguïté des lieux. De son cöté, Rabah, son collègue, a dénoncé la cherté de la location. «On payait 200 DA chaque mois», a-t-il précisé. Vu ces multiples désagréments, ces commerçants ont opté pour le commerce informel afin de subvenir à leurs besoins. Mais cet état de fait a été à l'origine de la colère des habitants du quartier des 8602 logements qui déplorent l'ampleur qu'a pris cette activité au cœur de leur quartier et les différentes nuisances qu'il a engendrées. Un avis que partagent les propriétaires des magasins qui n'ont d'autre choix que de subir ce négoce déloyal. Dans ce cadre, l'intervention des responsables locaux est indispensable, de l'avis des riverains qui réclament l'éradication de ces commerçants squatteurs et anarchiques.