Le numéro 2 du Fis dissous, Ali Belhadj, aurait été arrêté vendredi puis libéré au courant de la même journée, c'est ce qu'a révélé une source digne de foi. La raison de l'arrestation du cheikh, selon notre source, serait le contenu du prêche du vendredi effectué dans une mosquée à Kouba, au cours duquel il aurait traité des sujets sortant du cadre ordinaire. Lors de ce prêche, il a cité l'interdiction faite aux familles des disparus de la tragédie nationale d'observer leur sit-in devant le siège de l'Organisation nationale des droits de l'homme et s'est interrogé sur la prolifération du cancer en Algérie. Cependant, Ali Belhadj n'a pas hésité à afficher son opposition aux sanctions infligées aux imams ayant refusé de se lever pour saluer les couleurs nationales, affaire ayant fait couler beaucoup d'encre. Il s'en est également pris au président français et à son concitoyen exécuté par les terroristes de l'Aqmi, et au général-major Hamel à la tête de la DGSN, cite la même source.