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«Nous sommes pour la libre circulation» Harraoubia au sujet de la circulaire du ministère sur la participation des chercheurs algériens aux colloques à l'étranger :
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, n'a pas manqué l'occasion lors de sa conférence de presse d'hier de revenir sur la circulaire sur les stages à l'étranger que d'aucuns ont qualifié d'entrave à la liberté de circulation des chercheurs, de «liberticide». «Je défie quiconque de citer un passage dans la circulaire qui parle de restriction de liberté de circulation», s'est emporté Harroubia en réponse à une question sur le sujet. «Tout ce que nous avons demandé, c'est une autorisation d'absence, car l'intérêt de nos étudiants passe avant tout. Un enseignant doit prévenir son administration de son absence», a expliqué le ministre qui a affirmé que «nous sommes à 200% pour la liberté de circulation». Il révélera dans ce sillage que la somme dégagée par son département pour les colloques et les rencontres couvre 80% du corps enseignant. «Je ne pense pas qu'un ministère qui dégage ces 80% puisse l'interdire», a-t-il ajouté expliquant que le rôle du ministère est aussi celui d'informer les chercheurs sur les colloques ou autres rencontres qui peuvent aller à l'encontre des intérêts de l'Algérie. S'en prenant à «ceux qui ont mobilisé des gens à l'étranger», allusion faite aux chercheurs qui ont lancé une pétition à cet effet, Harraoubia est catégorique : «J'aurais aimé qu'ils les mobilisent ici pour qu'ils agissent auprès de leurs ambassades pour l'obtention facile du droit de circulation (visa)», suggérera-t-il non sans rappeler que l'Algérie n'a jamais refusé de visas à ces derniers. «Pour les nôtres, ils délivrent des visas au compte-gouttes», a encore fait remarquer Harraoubia. Il est à rappeler dans ce registre qu'une correspondance signée par le Congrès mondial des études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Wocmes), le Conseil de l'Eurames (European Association for Middle Eastern Studies) et le Davo (German Middle East Studies Association for Contemporary Research and Documentation) a été envoyée au gouvernement algérien pour dénoncer une «décision qui relève d'une instance politique et non académique».