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Les ménages béjaouis à l'épreuve de l'aïd el Fitr
Après presqu'un mois de dépenses pour la ripaille
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 09 - 2010

A quelques jours seulement de l'Aïd el Fitr, c'est l'effervescence chez les ménages à Béjaïa. Ceux-ci sont appelés à faire un énième sacrifice pour, cette fois-ci, vêtir leurs progénitures pour fêter l'aïd, après presqu'un mois de dépenses pour la ripaille.
Dans les grandes agglomérations de cette wilaya, les commerces d'habillement sont pris d'assaut par les ménages, qui s'enquièrent des prix et font leurs emplettes. Les vitrines de ces commerces sont bien achalandées, de sorte à attirer la clientèle.
Pour les vêtements, il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs. La variété est tellement riche, qu'il est difficile de faire son choix, en prenant en compte bien entendu les prix, qui sont pour la plupart élevés.
Les marchés publics ne sont pas en reste, puisqu'ils sont pleins à craquer ces derniers jours de clients venus faire leurs achats pour l'aïd. Au marché hebdomadaire de Tazmalt, pour l'exemple, durant les journées de mercredi et jeudi derniers il était difficile de se frayer un passage.
Beaucoup de ménages venus des quatre coins de la wilaya et des autres localités (bouira, bordj Bou Arréridj, M'sila, Alger... ) se bousculaient devant les étals des vêtements pour faire les achats.
La plupart des parents étaient accompagnés de leurs enfants, pour qu'ils choisissent eux-mêmes les habits et chaussures qui leur conviennent.
Il faut souligner que les enfants sont très exigeants en matière d'habillement. Les chefs de famille tentent pour leur part de ménager le choux et la chèvre afin de trouver le juste milieu, et ne pas éroder davantage leurs bourses.
Même si les prix sont légèrement moins chers dans le souk que ceux affichaient dans les vitrines, il n'en demeure pas moins dans l'ensemble que la cherté prend toujours le dessus.
Les prix des vêtements flambent à la veille de l'aïd
Pour l'exemple, un ensemble pour fille ou garçon âgé de 5 à 7 ans est cédé au minimum à 1550 da. Les chaussures sont également chères. Pour une paire de baskets d'une pointure de 34 le prix est de 550 da.
Toutefois, les prix diffèrent d'un produit à l'autre, mais restent chers quand même, d'après les différentes appréciations des parents que nous avons interrogés.
Côté qualité, ce n'est pas le chic au demeurant. Les vêtements proposés à la vente sont pour la plupart de bas de gamme. Importés essentiellement de chine à des prix très bas, ils sont revendus plus chers chez nous. La spéculation et l'explosion de la demande sur ces produits à la veille de l'aïd, font que ces «nippes» soient vendues excessivement chères.
Les marchands dans ce souk pointent du doigt les importateurs, qui selon eux «allument» le feu. Qui croire à la fin ? Qu'à cela ne tienne, les ménages sont mis dos au mur, et n'ont d'autres choix que de se plier, chacun selon ses moyens, aux caprices et autres boutades de leurs rejetons, trop exigeants en ce genre de circonstances.
Par ailleurs, les ménages les plus démunis, n'ont d'autre choix que de se rabattre sur le marché de friperie, qui grouillait de monde les mercredi et jeudi derniers. Ce marché constitue l'ultime roue de secours pour cette catégorie, afin de «vêtir» leurs enfants.
Néanmoins, il y a toujours des habits bonne occasion à dénicher, estiment-ils. Mais pour que cela rende heureux un enfant le jour de l'aïd, ce n'est guère la meilleure solution.
Il faudra compter sur la solidarité des APC et autres associations caritatives, afin d'espérer un vêtement neuf pour les enfants issus de milieu défavorisé. Sans cela, point de joie le jour de l'Aïd pour ces bambins, qui ont le droit indéniable de fêter comme leurs semblables l'aïd, leur fête.


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