Ce n'est guère le «stress» commercial pour le ramadhan de cette année, lequel a signé une véritable rupture avec les spéculations des ramadhans précédents. Les ménages voudraient bien que cela dure encore... Cependant, la seule fausse note dans la mercuriale demeure incontestablement les prix des viandes rouge et blanche. Si ces prix n'ont pas connu d'augmentation palpable, il n'en demeure pas moins qu'ils sont presque hors de portée des bourses faibles. La viande ovine et bovine fraîche ne descend pas à moins de 680 da/kg et ne dépasse pas les 950 da/kg. Quant à la volaille, le prix minimum est de 320 da/kg. A l'approche de la fin du mois de ramadhan, d'autres dépenses attendent d'ores et déjà les ménages. Les vêtements et les jouets pour l'Aïd el fitr commencent déjà à préoccuper les chefs de famille, lesquels doivent avoir plus d'un tour dans leurs sacs, afin de mieux gérer leurs portefeuilles saignés à blanc par un mois de dépenses. A 15 jours de l'Aïd, les ménages s'empressent d'acheter des habits neufs pour leurs progénitures, avant que les prix ne flambent à la veille de l'Aïd comme d'habitude. Toutefois, un autre trouble-fête les attend juste après la fête de l'Aïd : la rentrée scolaire. Au marché hebdomadaire de Tazmalt, les articles scolaires ont fait déjà leur apparition, comme pour narguer les pères de famille et leur signifier ce qui les attend encore.