L'Iran va chercher à défendre ses «droits» lors des pourparlers qui pourraient reprendre en octobre avec les grandes puissances autour de son programme nucléaire controversé, a déclaré hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast. «L'Iran a annoncé son point de vue et sa disposition à des discussions avec le groupe de 5+1», a déclaré M. Mehmanparast, interrogé lors de son point de presse hebdomadaire. «Nous allons chercher à obtenir que les droits nucléaires de l'Iran soient reconnus lors de ces discussions.» Le groupe des «5+1» – parfois également appelé «groupe des six» – représente la «communauté internationale» dans les discussions avec l'Iran sur la question nucléaire. Il rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) plus l'Allemagne. L'Iran comme les grandes puissances se sont déclarés prêts à reprendre leurs discussions sur le dossier nucléaire, au point mort depuis dix mois, lors de différentes rencontres et déclarations la semaine dernière en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. M. Mehmanparast a indiqué hier que Saïd Jalili, négociateur du dossier nucléaire iranien, cherchait à établir «une date et un lieu» pour une rencontre avec Catherine Ashton, représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères qui représente également les 5+1. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a invité la semaine dernière Mme Ashton à prendre contact avec l'Iran pour «fixer une date» à la reprise des pourparlers. Concernant le déroulement possible de ces pourparlers, M. Ahmadinejad a évoqué lors d'une conférence de presse à New York un «plan provisoire», selon lequel «le représentant de l'Iran rencontrera un membre du groupe des six en octobre pour décider du cadre des entretiens».