En l'absence de contrôles rigoureux, les vendeurs informels ont surgi de nouveau à travers le centre-ville dont l'avenue 19 juin, ex- rue de France. Le commerce illicite règne en maître des lieux. Les vendeurs ambulants, dont des enfants, imposent impunément leur loi. Ils squattent les espaces réservés au passage des véhicules et des gens, dès les premières heures du matin. Les trottoirs, la chaussée sont devenus des locaux commerciaux à ciel ouvert, au su et au vu de tout le monde. Même les entrées des immeubles n'ont pas été épargnées. Ces espaces sont devenus, désormais, des lieux de stockage des marchandises et des tables de fortune utilisées par les vendeurs illicites. Ces derniers exposent leurs articles douteux sur des étals de fortune et à même le sol, sans gêne. Pire, ils s'attaquent verbalement aux passants qui osent frôler leurs étals ou critiquer leur activité illicite. Devant la grande-poste, des hommes et des enfants proposent en hurlant leurs camelotes aux passants agacés par l'audace des pseudos marchands. Les cris des vendeurs se mêlent aux klaxons des voitures. Une situation décevante, voire choquante, d'autant qu'elle concerne le cœur de la ville des ponts.