Nourredine Yazid Zerhouni, vice-Premier ministre, s'est une fois encore prononcé sur sa nomination à ce poste par le chef de l'Etat lors du dernier remaniement ministériel opéré en mai Cette fois-ci, M. Zerhouni ne s'est pas interrogé sur sa nomination à ce poste et encore moins sur les missions qu'il doit accomplir. Il s'estime satisfait du simple fait que tous les moyens du Premier ministère sont à sa disposition. «Je n'attends pas la définition de mes prérogatives et de mes missions. C'est comme pendant la Révolution algérienne, nous n'avions pas de grades, ni de moyens, ni d'indemnités, mais cela ne nous a pas empêchés de travailler et de résister», a-t-il déclaré en marge de la séance parlementaire consacrée aux réponses du Premier ministre Ahmed Ouyahia aux députés de l'APN sur la déclaration de politique générale du gouvernement. «On n'a pas besoin d'avoir des précisions et des définitions de nos compétences pour servir le pays. C'est ainsi que nous sommes formés», a-t-il enchaîné. Yazid Zerhouni réplique aux multiples commentaires parus dans la presse nationale concernant sa mission et sa présence au sein du cabinet du Premier ministère. «Le cabinet fait partie du Premier ministère. Quant à la conception elle-même du Premier ministère, je vous dis que je ne peux pas avoir un plus fort soutien que toutes les autres structures de la chefferie du gouvernement», a-t-il encore souligné.