Les habitants de la localité située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la ville de Relizane souffrent d'une insuffisance criarde en matière de transport public. Il leur faut avaler des kilomètres pour atteindre les premiers arrêts de bus. En dépit de l'explosion urbaine que connaît ce douar, tout est à revoir, à plus forte raison quand les autorités locales se drapent du manteau de l'indifférence et de la paresse, au lieu d'honorer les missions dont ils ont la charge. Des citoyens qui se désolent et qui frappent à toutes les portes, qui se plaignent et fulminent à cause d'un quotidien difficile à vivre. C'est le cas des habitants du lieudit El Mekaikia, dans la commune de Belacel Bouzegza. Ils ne sont pas les seuls à lever les bras vers le ciel en quête d'un écho salutaire, mais dans la ville de Relizane, il faut prendre son mal en patience. Dans ce douar déshérité, les gens manquent des commodités de la vie. C'est la désolation totale avec son lot de carences chroniques dans tous les domaines. C'est l'éternel mur qui sépare les préoccupations des citoyens de ceux qui sont chargés de les régler. Le lecteur en connaît un bout et que peut-il bien dire quand il apprend que les routes et les chemins de cette région relèvent d'un autre âge. Il faut plus qu'un modeste feuillet pour faire le tour des angoisses de ces citoyens forcés de vivre une marginalisation et une exclusion éhontées. Relizane à deux vitesses s'incarne dans ce quartier en perdition. Les habitants de ladite localité lancent un appel de détresse au premier responsable de la wilaya pour trouver une solution dans les meilleurs délais.