L'Italie, qui a été l'un des rares pays à avoir refusé de mettre l'Algérie sous embargo dans les années 1990 lorsque le terrorisme mettait notre pays à feu et à sang, est déterminé à renforcer la coopération dans le domaine de la lutte antiterroriste avec notre pays. C'est ainsi que le groupe bilatéral de coopération algéro-italien dans le domaine de la lutte contre le terrorisme est les questions de sécurité connexe tiendra lundi et mardi sa première réunion à Alger, a annoncé l'APS, citant une source diplomatique. «L'évaluation et un échange d'analyses et d'informations sur l'évolution de la lutte antiterroriste» en Algérie et en Italie et «sa projection sur leur environnement régional et international» constituent les thèmes centraux de cette rencontre, précise cette source. Cette réunion pour le dialogue et la concertation permettra de dégager des modalités «en vue d'approfondir la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, diplomatique, judiciaire, financière et opérationnelle». L'Algérie et l'Italie sont liées par un accord de coopération en matière de lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes et l'immigration illégale, signé le 22 novembre 1999. La lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme feront partie des discussions, selon une source informée, qui note que «des cadres des forces de sécurité algériennes sont formées dans certains domaines en Italie». Pour l'histoire, la dotation en grand nombre de policiers algériens en pistolets automatiques de marque Beretta illustre le soutien apporté par l'Italie à l'Algérie durant les années 1990, continuant à vendre à ce pays des armes légères lorsque d'autres pays refusaient cette aide.