Les familles habitant les chalets «Mimouna» du quartier Mouhous, dans la commune de Bordj El Kiffan, déplorent les conditions de vie lamentables. Ceux-ci interpellent vivement les autorités concernées afin de mettre un terme à leur calvaire. L'état de ces bâtisses provisoires s'est aggravé suite aux pluies abondantes qui se sont abattues ces derniers temps sur l'ensemble du pays. Celles-ci ont endommagé certaines parties de ces constructions, comme le sol et les murs. Les habitants déclarent que leurs maisons sont devenues inhabitables et réclament leur relogement dans des habitations plus décentes. Ces familles sinistrées, habitant ces chalets depuis 2003, ont affiché leur ras-le-bol face au mutisme des responsables qui auraient, selon elles, pris à la légère leurs doléances. Cette situation qui refait surface à chaque approche de la saison hivernale devrait normalement interpeller les pouvoirs publics et les élus sur la nécessité d'une prise en charge. «Malheureusement, à ce jour, il n'y a eu que des promesses», déclarent les habitants de ces chalets. Ils sont obligés de supporter encore cette situation qui a duré longtemps. S'agissant de l'environnement extérieur, des flaques d'eau se forment sur les routes dégradées. «A chaque fois que la pluie tombe, c'est le même problème qui se répète», se plaint un habitant du quartier en question. Ces grands trous submergés par les eaux pluviales sont aussi des risques pour les véhicules. L'absence des commerces au sein de leur quartier est un autre désagrément qui complique leur vie. Alors il est devenu impératif pour ceux-ci de se déplacer afin de faire leurs achats. Par ailleurs, en l'absence d'un terrain de jeu, les enfants sont livrés à eux-mêmes et restent exposés à de grands risques en jouant dans la rue.