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Des familles apatrides
BORDJ EL-KIFFAN
Publié dans L'Expression le 14 - 09 - 2008

Logées depuis cinq ans dans des chalets, ces familles ne disposent d'aucun document ou acte qui puisse situer leur résidence.
Les familles sinistrées des inondations de Bab El-Oued sont désespérées et désoeuvrées. Elles ne savent plus à quelle porte frapper ni à quelle oreille se plaindre.
Lassées d'être relogées dans des chalets au centre de transit Mimouni, dans la commune de Bordj El Kiffan depuis maintenant cinq ans, ces familles ont décidé de médiatiser leur calvaire, dans l'espoir que leur appel de détresse arrive aux instances susceptibles de mettre fin à leur malheur.
«On veut que l'Etat assume sa responsabilité. On devait rester ici, deux ans au maximum, et on est à notre cinquième année de suite», souligne Omar, père de famille, vivant dans ces lieux.
Les représentants de ces familles affirment que les chalets mis à leur disposition sont dans un état de dégradation avancée au point d'engendrer des maladies au sein de la communauté des sinistrés. Pis encore, ils soupçonnent même ces chalets d'être amiantés. En effet, selon leurs dires, depuis leur installation dans ces lieux, une multitude de maladies respiratoires, cutanées et ophtalmiques ont fait leur apparition. «On est tous malades, nos parents, nous et nos enfants (...) on a des bébés de trois mois asthmatiques et souffrant de problèmes respiratoires», a ajouté Omar.
La moisissure, l'humidité, la rouille dans les chalets sont à l'origine de tous leurs maux. D'autres problèmes encore, d'ordre administratif, empoisonnent davantage leur vie.
Etant dans un centre de transit situé entre la commune de Bab Ezzouar et celle de Bordj El Kiffan, ces derniers ne disposent d'aucun document ou acte qui puisse situer leur résidence.
Loin d'être un fait anodin, c'est devenu un handicap majeur pour l'obtention d'autres documents administratifs tels que les actes de naissances, la résidence...
D'ailleurs, c'est à cause de ce dernier problème qu'ils n'ont pu inscrire leurs enfants dans les écoles avoisinant leur site. Ainsi, ils ont été contraints d'inscrire leur progéniture dans des établissements situés à 7 kilomètres de leur lieu d'hébergement.
Lounès, père de famille, indique à ce sujet: «Nos enfants doivent partir à l'école à pied, à 7 kilomètres de la maison, ils doivent longer l'autoroute parce que s'ils empruntent les pistes, ils se font agresser (...) ils doivent traverser l'autoroute quatre fois par jour pour aller à l'école (...) ma fille veut arrêter d'y aller parce qu'elle en a marre».
Après avoir frappé, en vain, à toutes les portes, ces sinistrés interpellent les hautes autorités de l'Etat: «Nous étions membres du comité de soutien du Président, et maintenant on n'a même plus de carte de vote, on ne pourra même pas voter, regardez notre situation. Sauvez nous, sauvez nos familles!»


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