Pour les deux circuits d'examen de conduite et d'entraînement à la conduite dont dispose la ville de Sétif, les candidats vivent l'enfer à chaque échéance de passage d'examen en raison du manque de commodités sur les lieux. Il s'agit en fait de circuits longtemps considérés comme étant provisoires par les pouvoirs publics, qui avaient promis d'octroyer un espace qui répond aux normes. Sous les coups des requêtes des moniteurs des auto-écoles, la wilaya a entrepris un projet à caractère professionnel en dégageant une assiette à la sortie est de la ville, dans le but de régler définitivement le problème. Mais actuellement, il n'en est rien, et pis encore, puisqu'on apprend que le terrain en question a été détourné de sa vocation et le projet initial «mis aux oubliettes», selon les témoignages des moniteurs des auto-écoles au nombre de 20 à Sétif. Pour l'heure, aux heures de passage des examens de conduite, les candidats vivent l'enfer en raison du manque de commodités, car parfois l'opération tend à s'éterniser alors que les candidats sont convoqués dès l'aube au niveau du circuit d'examen. Ni abri, ni salle d'eau, ni buvette, ce qui expose inévitablement les candidats aux peines du froid glacial en hiver et au soleil en été, car pour certains, ils doivent prendre leur mal en patience plusieurs heures durant. Une candidate rencontrée en attente sur le circuit, à l'abri dans une baraque abandonnée vers les coups de midi, témoigne que sa présence sur les lieux dure depuis 6h30. «Toutes ces conditions d'incommodité ne font qu'accentuer le stress», nous lance-t-elle, désemparée.