Pour le PDG de la BDL, Mohamed Arslane Bachtarzi, le mouvement de protestation des employés a «pénalisé les clients mais également la banque», ajoutant que «cet arrêt de travail spontané a été déclenché sans consultation préalable et sans préavis». Il a reproché aux travailleurs «de faire fi de l'obligation du service minimum qui leur est soumis par le réglementation et la loi». Il se dit «être la cible de personnes qui veulent gravir les échelons qui, profitant de la tentative d'immolation entreprise par l'agent Malki Lakhdar, ont monté les gens contre la direction au travers de la création d'amalgames». Il affirme dans une déclaration à notre journal «être à l'origine de la rétractation de l'agent». «La tentative d'immolation a servi à susciter l'émoi et la solidarité des employés de la banque», nous dit-il. Le PDG affirme nier «en bloc les accusations qui lui sont adressées par les employés» en affirmant «être un gestionnaire d'une banque ayant des objectifs commerciaux et il fallait dès mon installation procéder à une organisation dictée par les défis découlant de l'économie de marché». Précisant que «la mise à niveau était un des objectifs essentiels et pour laquelle 13 millions de dinars/an ont été déboursés dans le cadre de la formation». Abondant dans ce sens, il indiqua que «durant 2007, 1287 promotions de cadres de la banque ont été entreprises (entre directeur d'agence, chef de département, chef de service...)». En évoquant le favoritisme dont il est accusé, il affirme qu'«en 2010, 230 universitaires ont été recrutés sur les 4230 personnes exerçant au sein de la banque». Au moins 41,6% d'augmentation ont été accordés à l'échéance 2010 et 53,46% de 2007 à 2010. Cependant, il reconnaît des retards dans «l'avancement salarial du personnel».