C'est aux fins évidentes de donner la majorité aux investisseurs algériens dans le cadre du partenariat avec des étrangers que le ministre a rappelé cette règle qui, selon lui, «laissera les partenaires étrangers activer dans de bonnes conditions» Dimanche dernier à Alger, en marge des travaux de la commission mixte algéro-vietnamienne , le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a affirmé que «la règle des 51/49% régissant l'investissement avec les opérateurs étrangers n'a pas été abandonnée». Un peu pour dissiper le doute qui plane sur cette règle suite à des écrits de presse, le ministre a indiqué «qu'à aucun moment nous n'avons dit que la règle des 51/49%, qui garantit à la partie algérienne de rester toujours majoritaire dans les projets de partenariat avec des étrangers, a été abandonnée tel que rapporté par certains quotidiens». Il a également précisé : «Ce que j'ai dit à l'occasion d'une audience avec un ministre italien, c'est que le gouvernement a apporté des aménagements à cette règle qui consistent notamment à maintenir le mécanisme 51/49%, mais dans beaucoup de cas pour laisser le partenaire étranger dans de bonnes conditions. Les 51% détenus par la partie algérienne peuvent être partagés par une entreprise nationale ou deux, ou par une entreprise et un établissement financier.» Il donnera une précision de taille en affirmant que «même si la partie algérienne reste majoritaire, le management du projet est toujours confié au partenaire étranger».